

Les nouvelles technologies de l’information permettent l’intégration des processus et de toutes les fonctions de l’entreprise.
Ces évolutions technologiques sont maintenant à la portée des moyennes et petites entreprises.
Ce mouvement a un impact majeur sur l’environnement commerciale et financière de l’entreprise.
L’objectif de cette article est d’amener les marketeurs à la compréhension des relations intégrées entre les processus théorique de merchandising et sa mise en pratique dans l’entreprise à travers des logiciels spécialisés dans le traitement des données et nécessitant une approche transversale de domaines de compétences : marketing, merchandising, métiers de l’entreprise et nouvelles technologies.
L’article sera subdivisé en deux (2) principales parties, à savoir :
- Une Partie théorique portant sur la notion (MERCHANDISING)
- Une Partie Pratique de marchandising traduisant l’adéquation entre la théorie et la mise en œuvre des modules exploités dans les entreprises (Commercial, marketing et merchandising.)
nous parlerons dans cette article de la premiere partie c’est a dire théorique portant sur la notion (MERCHANDISING)
CHAPITRE : 1 NOTION DE MERCHANDISING
1- Définition :
Le terme de merchandising peut prendre deux sens principaux dans le contexte marketing. On distingue le merchandising point de vente et le merchandising lié à un événement, individu, organisation ou club sportif.
L’article ci-dessous traite du merchandising point de vente tel qu’il est pratiqué en grande distribution. Pour l’autre forme de merchandising, voir merchandising d’événement ou d’entité.
Le merchandising distribution regroupe l’ensemble des techniques d’optimisation ayant trait à l’allocation des surfaces d’exposition des produits dans les points de vente et à la présentation de ces produits. L’objectif étant de maximiser les ventes ou les marges.
L’optimisation du merchandising repose sur des analyses quantitatives des ventes et résultats (C.A., marges, données de panel, etc.), sur une mise en valeur de l’offre et sur la prise en compte des comportements des visiteurs du point de vente (parcours, habitudes de consommation, vitesse de circulation, comportements et capacités visuelles, etc.).
Dans la grande distribution, les résultats du merchandising s’apprécient généralement en observant le chiffre d’affaires réalisé par m² ou par mètre linéaire.
Dans les années 50, le merchandising pouvait être réduit aux 5B de Kepner pour un merchandising réussi :
– le bon produit
– au bon endroit
– au bon moment
– au bon prix
– en bonne quantité
Les évolutions des marchés et des comportements de consommation ont ensuite élargit le périmètre du merchandising.
Désormais, le merchandising englobe généralement :
– l’optimisation de l’assortiment
– l’optimisation de l’allocation d’espace par produit et marques
– l’aménagement du point de vente et de la circulation
– la mise en valeur et la mise en avant des produits
– la communication sur le lieu de vente.
On distingue parfois le merchandising de gestion, le merchandising d’organisation et le merchandising de séduction.
Le développement du merchandising a également donné lieu à de nouvelles spécialisations comme le géomerchandising ou le visual merchandising et au développement de logiciels de merchandising.
Le merchandising : accroître la rentabilité du point de vente
je vous propose de revenir sur le merchandising. En pleine période de soldes, cette stratégie marketing est particulièrement efficace pour augmenter les ventes en magasin.
En effet, selon POPAI, l’association internationale pour le marketing en point de vente, 76% des décisions d’achat sont prises en magasin et le merchandising influence directement le consommateur.
Le merchandising, c’est quoi ?
Le merchandising regroupe l’ensemble des techniques visant à présenter le produit dans les meilleures conditions possibles pour que celui-ci se vende tout seul, sans même l’intervention d’un vendeur.
Le merchandising consiste à déterminer 4 points essentiels :
- L’optimisation de l’espace de vente et son agencement
- L’assortiment des produits mis en vente
- La communication sur le lieu de vente
- La prise en compte du comportement des consommateurs
Ces points doivent être définis en fonction de 3 contraintes :
- La contrainte esthétique (couleurs, lumière, ordre)
- La contrainte commerciale (place attribuée au produit, réapprovisionnement)
- La contrainte économique (chaque m2 doit être optimisé car l’emplacement coûte cher)
L’enseigne doit s’identifier et se démarquer durant tout le circuit du client, de son arrivée à son départ du magasin.
L’objectif du merchandising : donner envie d’acheter
L’objectif est bien évidemment de faire acheter les produits mais en suscitant des émotions différentes chez le consommateur.
Par exemple, l’emplacement en tête de gondole d’une promotion ou d’un nouveau produit lui assure une meilleure visibilité. L’achat est suggéré au consommateur.
De même, en se rendant dans les rayons, le consommateur a accès à plusieurs produits et en le voyant, il se rappelle qu’il n’en a plus chez lui ou qu’il les a vu dans une publicité. L’achat est rappelé au consommateur.
Le merchandising doit aussi faciliter l’achat déjà programmé par le consommateur où moment où il rédige sa liste de courses.
Les 5 aspects essentiels du merchandising
1-La vitrine
C’est la première chose que voit le consommateur sur ce que vous vendez et la façon dont vous le vendez. Vous devez sélectionner les produits mises en avant dans la vitrine avec précaution, ainsi que le choix des couleurs et de la lumière. Une vitrine colorée ou agencée avec goût donnera plus envie de franchir la porte, plutôt qu’une vitrine éteinte ou terne. Par exemple, voici la vitrine de l’Apple Store au musée du Louvre. Même si vous n’êtes pas un fan de la marque, cette entrée vous donne envie d’en savoir plus et d’aller à l’intérieur.
2-L’agencement de votre magasin
Le client doit pouvoir se balader dans des allées propres et qui lui permettent d’accéder facilement aux produits.
Il doit pouvoir se retrouver dans les différents rayons et ne pas avoir à chercher sa boîte de biscuit pendant des heures. L’organisation du magasin doit suivre une certaine logique.
Ainsi, les consommateurs qui vont faire leurs courses savent que les boissons sont au fond du magasin et les produits surgelés au milieu.
De même pour les magasins de vêtements, ceux-ci sont rangés soit pas collection, soit par thème couleur, soit par saisonnalité.
L’implantation des rayons doit rester la même pour ne pas perturber le trajet du consommateur. Elle est d’ailleurs étudiée en fonction du circuit type d’un consommateur. Les promotions ou évènements quant à eux (noël, vacances d’été) sont plus malléables que les produits récurrents.
Voici un exemple de l’agencement d’un magasin Carrefour.
3-L’assortiment des produits
Selon Keppner et sa règle des 5B, le merchandising doit remplir 5 conditions :
- Le bon produit
- Au bon endroit
- Au bon moment
- Au bon prix
- En bonne quantité
Si cette règle est facile à adapter pour une enseigne qui ne vend que ses produits, elle l’est beaucoup moins dans la grande distribution.
En effet, le merchandising doit conjuguer les intérêts des différents protagonistes que sont : le distributeur, le fournisseur et le client.
Toutes les marques veulent être situées à hauteur d’yeux ou prendre le plus de place possible dans le rayon pour occulter les concurrents. Les marques savent que 80% des clients sont des femmes et donc que l’implantation maximum ne doit pas excéder 1,75m.
Voici un exemple d’un rayon yaourts dans un magasin Leclerc
Or, l’assortiment des rayons est fixé par le distributeur. C’est là qu’entrent en jeu les négociations commerciales entre fournisseurs et distributeurs. Ces derniers ont tendance à privilégier les marques distributeurs sur lesquelles ils se font plus de marge.
Il peut y avoir aussi des abus de la part du distributeur qui fait jouer la concurrence entre les marques.
4-L’ambiance
Le consommateur doit se sentir bien quand il est sur le point de vente. On appelle ça du marketing sensoriel, c’est-à-dire que vos 5 sens sont mis en éveil pour vous inciter à acheter.
Quand on sait que la vue est le sens le plus sollicité chez le consommateur, les couleurs du magasin ne sont pas choisies au hasard. Par exemple, elles sont acidulées dans un magasin de vêtements femmes, ici Cache Cache, ou plus sombres pour un magasin de vêtements pour homme, comme chez Celio Club.
Cela compte aussi pour la musique qui selon le rythme vous poussera plus à acheter.
Les odeurs ont également une grande influence sur le consommateur, qui plus est quand il se trouve dans une enseigne vendant de l’alimentaire.
L’entreprise vous plonge dans son univers et ses codes dès que vous franchissez la porte.
5-La publicité sur lieu de vente
La PLV consiste à utiliser différents supports de communication pour promouvoir les produits :
- Affiches
- Stands
- Présentoir
- Têtes de gondole
- Écrans télévisés
- Écrans tactiles
- Coupons promotionnels placés dans le rayon
Voici l’exemple d’un présentoir SFR au sein d’un magasin.
Pour conclure, le merchandising doit constamment s’adapter aux évènements et aux besoins des clients.
>> Et vous, mettez-vous en place des stratégies merchandising dans le cadre de la promotion de vos ventes en magasin ?
à suivre……………………………………………..
Dans notre notre prochain article nous parlerons de L'EVOLUTION DE LA NOTION DE MARCHANDISING
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